Les disparues de la fête foraine

Par L'Orga

Si vous êtes une jeune fille, ne passez pas près de cette fête foraine. En effet, elles ont tendance à y disparaitre ces derniers temps. En tant que reporters chevronnés, c’est un défi à votre mesure… Mais saurez-vous le relever ?

On lorgne sur Lognes

Quoi de plus réjouissant qu’une nouvelle enseigne ? En dehors du poulet-frites du dimanche chez mémé, pas grand chose. Alors soyons fous et réunissons une équipe et rendez vous chez GameTime.

« Whaou ! » Cela a été le premier mot de toute le monde en passant la porte de l’enseigne. Après un extérieur qui ne paie pas de mine, l’intérieur est lumineux, spacieux, et intégralement dédié au jeu ! Une vision du paradis ludique. On s’assied, on se tutoie, on nous offre un verre… On se sent comme à la maison. Si le but est de faire en sorte qu’on se sente bien, l’objectif est atteint et haut la main.

Vu que nous sommes les seuls joueurs en ce samedi ensoleillé, notre game master et même l’équipe prennent vraiment le temps de discuter avec nous. Bien que cela soit des plus agréables, c’est qu’on a des gens à retrouver nous et il faut se mettre en route 🙂 !

On stagne à Lognes

Devant l’entrée de ladite fête foraine, notre game master nous explique que l’enseigne Game Time n’est qu’une couverture et qu’en vrai de vrai, elle est journaliste et c’est pour ça qu’elle nous a fait venir (bon… niveau argumentaire, ça boîtouille un brin). Cette fête foraine semble bel et bien suspecte, preuves à l’appui… Il nous revient donc de faire la lumière sur cette histoire en tentant de ne pas trop mettre nos vies en danger.

Dès le début, on s’engage dans l’atmosphère ludique des forains. Malgré un léger manque d’espace, les diverses animations, simples mais représentatives, trônent dans une salle… pauvrement éclairée et c’est le premier point négatif. Rapidement, on se sent perdus dans l’ordre des ateliers à réaliser. Ils peuvent tous être commencés simultanément, ce qui pourrait être intéressant si leur résolution ne devait pas être séquentielle. Et cet ordre est introuvable sans les interventions de notre game master.

On progresse donc dans ce dédale de salles possédant toutes ce même grand défaut : l’absence de clarté sur les actions à y réaliser. On tâtonne donc jusqu’à l’arrivée de l’indice salvateur qui résonne en nous comme le « plop » d’une bouteille qu’on débouche. Au fur et à mesure où l’enquête progresse, l’ambiance s’assombrit pour devenir de plus en plus malsaine. Malheureusement, l’impression donnée est plutôt perçue comme la saison 8 de Game of Throne : alléchante sur le papier mais on se demande pourquoi cette fin !

Si on enlève les soucis de micro de notre game master, les énigmes sans réelle clé pour les comprendre ou les résoudre, il ne reste que les décors qui sont parfois approximatifs. Comme il n’y a pas d’engouement général, la fin arrive plus comme une délivrance plutôt qu’une liesse générale.

On est morne à Lognes

Au sortir de la salle, il est compliqué de communiquer notre ressenti à chaud car nous n’arrivons pas à mettre le doigt sur ce qui pêche dans ce jeu. C’est uniquement en en parlant entre nous, en échangeant sur notre ressenti individuel qu’il devient possible de mettre des mots sur les sensations vécues. L’équipe est très accueillante et nous avons passé un bon moment avant et après le jeu, mais à notre grand dam, le jeu en lui même ne nous a pas convaincu.

Au final, nous retiendrons principalement le manque de luminosité, et la difficile cohérence entre les énigmes et leur séquence de résolution. C’est assez perturbant d’être face à un problème et avoir beau le retourner dans tous les sens, d’être incapables de le résoudre, juste parce qu’il manque le déclencheur. En l’état, cet escape game est difficile à appréhender mais j’ai confiance dans les créateurs pour chercher à améliorer leur projet.

Une pensée sur “Les disparues de la fête foraine

  • 15/09/2021 à 13 h 22 min
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    personnellement j’ai trouvé quelques enigmes un peu tirées par les cheveux, on se demande le pourquoi du comment – salle un peu sombre – mais contente d’avoir retrouvé les potes donc nickel

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