Projet Omega

Par L'Orga

Le projet Oméga a été conçu pour vous introduire dans la mémoire d’Arthur Lenoir, l’agent Oméga, en particulier dans ses souvenirs…

L’homme-égal à lui-même

Si on peut créditer Escape Time d’une constante, c’est bien dans sa chasse à l’homme -éga. Quelques soient les perturbations temporelles que génère l’agent Oméga, l’agence nous envoie toujours sur ses traces afin de rétablir – ou pas – les événements tels qu’ils aurait dû se produire.

Deuxième et dernière salle au sein de la licence et on nous projette de nous envoyer dans les méandres mémoriels de l’Ennemi. Jamais le combat n’aura été au plus proche de l’adversaire. La transition entre nos deux salles se fait en douceur. Dans le hall d’accueil nous avons le plaisir de croiser la gérante des lieux après trois ans et de discuter brièvement.

Maintenant prêts à nous embarquer dans cette nouvelle aventure, nous nous séparons en deux groupes. Nous reconnaissons l’organisation des locaux de l’escape game. C’est ici que trônait – par le passé – les appartements parallèles, autre jeu phare de l’enseigne où l’on devait également se séparer.

Impair et passe

Se séparer c’est bien mais à trois joueurs, ce n’est pas simple pour celui.le qui est seul.e. C’est pourquoi la licence nous l’a déconseillé… et nous ne pouvons qu’être d’accord. Il y a énormément de choses à faire des deux côtés avec des épreuves similaires mais pas identiques de l’autre côté du miroir. Pas une bien grande originalité jusque là mais c’est relativement amusant.

Passées les premières épreuves, la projection dans les souvenirs d’Oméga peut enfin commencer. Les décors sont superbes, l’immersion, d’un côté comme de l’autre est parfaite. L’espace alloué à beau être assez important, l’abondance d’éléments de décors ne permet pas trop de mobilité. On y notera aussi une abondance de poussière qui peut gêner les plus asthmatiques d’entre nous.

Avec le recul, j’avoue ne pas avoir compris le sens des énigmes ni le pourquoi de ces souvenirs. Le moment des retrouvailles sonne enfin et nous permet de foncer vers une fin des plus majestueuses. Bien déterminé à ne pas nous laisser entrer dans sa tête, Arthur Lenoir hurle à notre arrivée dans les tréfonds de sa mémoire.

Et quelle mémoire, le rendu est superbe. Le travail réalisé est considérable et la visualisation de l’organisation d’un cerveau – cette usine de stockage d’images mentales – ne pouvait pas être mieux représentée. Néanmoins, une fois encore, la salle pêche par son énigme finale sans saveur. Cela ne m’a pas empêché cependant d’admirer le travail en laissant les autres conclure ce chapitre.

Un homme pressé

Il est dommage que les souvenirs ne fassent pas références aux autres jeux de l’enseigne. Cela aurait fait un combo parfait et conforme à notre course poursuite sans fin. À défaut d’avoir pu trouver un indice dans les souvenirs d’Oméga, nous prendrons la nôtre de photo – souvenir, dans les décombres de sa mémoire.

Prochaine aventure : dans la forêt… ôh !! ôh !! de Robin tarlidadin

Au final, si notre chasse à l’oméga n’a pas avancé d’un iota, le rendu de la salle est juste fabuleux d’un bout à l’autre. Mention spéciale pour la représentation mentale de la fin. Nous restons cependant dubitatifs sur les énigmes qui manquent parfois d’intégration au jeu. Enfin, nous conseillerons de jouer à quatre ni plus, ni moins.