Ulysse Spaceship

Par L'Orga

Après des années de recherche, les scientifiques du projet Ulysse sont prêts à le lancer dans les étoiles à la recherche de vie extraterrestre. Il ne leur manque qu’une chose : vous. La plus grande aventure spatiale jamais vécue est sur le point de commencer. Rassemblez votre équipe et montez à bord de l’Ulysse. Vous voyagerez cryogénisé et – si vous la traitez bien – l’intelligence artificielle avancée du vaisseau s’occupera de tout.

Chez Maximum, personne ne vous entendra demander – un coup de main

Toujours chez Maximum, mais direction une autre localisation Barcelonaise. Suite à notre précédente (més)aventure, on cumule un peu de retard. Avant de partir – et comme notre game master était en partie (totalité…) responsable de ce retard – on se dit qu’il peut prévenir naturellement ses collègues de l’autre local, chose qu’il accepte donc…

Une fois arrivés à destination, on arrive devant des portes aussi closes que les visages des game masters derrière. Un peu forcés, ils nous ouvrent la porte et l’on se fait allègrement engueuler à cause de notre retard. Une ambiance délétère naquit alors entre nous et notre bonne foi et eux et leur total absence de gestion de crise et de communication.

Soudain, sur un ton militaire à mi-chemin entre le role-play et le défoulement, notre game master nous donne des instructions précises – et longues – sur notre situation. Nous venons d’être réveillés de notre cryo-sommeil, il nous faut faire face à une situation imprévue.

Dans Ulysse, personne ne vous entendra hurler – à l’aide

L’introduction est assez fantastique – pour ceux qui peuvent en profiter –  on est particulièrement bien immergés dans ce qui est un vaisseau spatial. L’ordinateur de bord quant à lui, n’est pas très intuitif sur sa prise en main. Nous sommes donc face à une réalisation somptueuse sur le plan graphique, mais une compréhension délicate de ce qu’il faut faire.

Le juge de paix sera donc : les énigmes. Et bien elles sont pour ainsi dire ratées. Nous sommes dans la situation où on ne cerne pas de façon fluide ce qu’il faut faire et comment le faire, non pas parce qu’on n’a pas compris l’objectif, mais parce que les manipulations s’avèrent ardues voire aléatoires à réaliser. Alors on subit, avec un ordinateur de bord qui nous balance son assaisonnement de phrase toute faite sans aucune pertinence.

Et quel dommage, car à défaut de s’amuser à jouer ce jeu, on est émerveillé par ces décors sans cesse plus beaux au fur et à mesure où on avance dans le jeu. Évidemment si l’inspiration est principalement issue d’un film – une saga plutôt – très connue, il n’en reste pas moins que la qualité graphique est irréprochable.

Dans l’enseigne, personne ne nous a entendu – râler

Est-ce que si l’ambiance avec Maximum avait été moins tendue, nous aurions peut être plus profité de jeu ? Je n’en suis même pas sûr. L’aspect contre-intuitif du jeu gâche l’expérience. Tout comme occuper partiellement une ou deux personnes de l’équipe pendant qu’on regarde les autres faire.

Il est temps pour nous d’essayer de rattraper tout ce temps perdu, d’appeler la prochaine enseigne pour nous excuser platement et tenter profiter du reste de cette journée.

Prochaine aventure : La quête du temple perdu

Au final, à mi-chemin entre l’ennui sidéral et l’émerveillement cosmique, ce jeu nous aura malgré tout laissé sur notre faim quant à ses énigmes. Une fois encore Maximum offre un jeu calibré avec des décors à faire rêver bon nombre d’enseignes, mais échoue avec des énigmes trop loin du but à atteindre.