Vault 27

Par L'Orga

Une guerre nucléaire a purgé la plupart des humains de la terre. Seuls quelques privilégiés – dont vous faites partie – ont pu survivre. Il est maintenant temps de remonter à la surface. Mais ce ne sera pas si simple ; une série de problèmes vous gardera captif dans l’Abri 27. Votre avenir est entre vos mains !

Chez Maximum, ils font le minimum

Arrivés sur les lieux avec une ponctualité sans faille, nous ne pourrons en dire autant de l’enseigne qui cumule un léger retard dans son planning « à cause d’un autre groupe ». Tout cela ne nous arrange pas tellement au vu de notre enchaînement de salles, mais là prochaine est dans la même enseigne alors finalement, ce n’est probablement pas si grave.

Puis tout à coup, c’est le moment, nous sommes fins prêts. Mais nous sommes envoyés (le terme est assez exact) en mission et l’on ne sait pas trop par qui, pour quoi et ce qu’il faut faire. Notre game master rattrape son retard comme il le peut. Admettons… on verra bien ce que l’escape game va nous raconter.

Au menu aujourd’hui

En entrée : bruit assourdissant et régulier et lumière gyroscopique asthmatique. Le premier nous empêchant de communiquer agréablement et l’autre de fouiller clairement. Alors on tâtonne, on s’interroge sur ce qu’il faut faire guidés mollement par un game master inaudible qui nous demande chercher un élément… qu’on ne trouvera jamais ! Après 20 bonnes minutes de perdues le mécanisme se déclenchera tout seul… bah tient…

En plat : une scène post-apocalyptique avec un coffre-fort (Vault pour les anglophobes) qui semblent avoir quelques secrets à lâcher. Ce dernier s’ouvre en 3 secondes montre en main sans difficulté ni surprise. Le contenu proposant un peu plus de challenge. Un ersatz de Terminator nous y attend qui n’apporte absolument rien sinon de pouvoir situer un peu mieux notre époque et ambiance. Les énigmes sont totalement passables et inintéressantes occupant eu mieux deux joueurs laissant les autres errer sans but.

En dessert : une pièce démontée trop sucrée. Un final qui présente bien en apparence mais gâché par « on ne sait quoi ». Ça fait flop. Enfin arrivés dans la salle de fin, on se retrouve coincés à devoir sortir au pied de biche ou presque. Pas de sortie élégante, notre game master nous ferra revenir sur nos pas et faire le debriefing dans la salle précédente avant de repartir par l’entrée…

Ça Vault pas grand chose

Emmitouflé dans ses excuses bancales, notre game master tentera de valoriser sa salle sans jamais admettre l’ensemble des problèmes que nous avons rencontré, ni nous expliquer comment tout aurait dû se dérouler. Comme nous avons subit l’escape game en presque une heure, le retard pris à l’allumage ne s’est pas résorbé. On demande au game master de contacter ses confères à deux rues d’ici pour prévenir de notre retard. Chose qu’ils acceptent bien volontiers.

Nous avons eu grandement besoin de notre game master dans cette salle, ce qui a poussé notre besoin de communiquer intensément avec lui, même si c’était en vain. Notre besoin en anglais a vraiment été poussé à bout (par contre, c’est dépendant à notre session) : ILA 0. Quelques endroits assez bas de plafond nécessitent juste de pouvoir se mouvoir correctement : IMC 1.

Prochaine aventure : après 6 pieds sous terre, envoyons nous en l’air

Au final, ce Vault est un autant un remake de Terminator que je suis en lice pour le prix Goncourt. Entre le retard, la salle mal rangée et les problèmes techniques, on a eu le pire de la totale, avec option game master qui s’en bat le steak… une expérience qui ne marche pas, qui n’est pas intéressante et que je ne souhaite à personne.