El Dìa De Los Muertos

Par L'Orga

Le petit village lugubre de Pichucalco semble avoir perdu sa splendeur. Vous êtes le dernier espoir pour ramener la joie de vivre et l’enthousiasme d’el dìa de los Muertos. Jusqu’où irez-vous pour aider le maire du village ? Qu’allez-vous découvrir ?

Un Maire boîteux

Nouveau jeu, nouveau game master. Comme dit précédemment, nous nous retrouvons dans l’enceinte des Secrets du sablier. Après avoir été ensevelis sous la pyramide de Keops, nous allons tenter de sauver un village en célébrant le traditionnel jour des morts.

Une fois encore l’enseigne se démarque par la présence d’un game master des plus originaux : moitié boîteux, moitié insolent. C’est malgré tout dans le seul but d’amuser le joueur qu’il déploie tous ces efforts et ça fonctionne bien.

Nous affrontons donc un problème de taille, le village de Pichucalco est déserté. Seule la fête traditionnelle du jour des morts peut lui permettre de revenir à la vie (paradoxe quand tu nous tiens).

Un Maire encombrant

Nous errons donc dans les rues superbement bien décorées de Pichucalco. C’est hallucinant de crédibilité, nous laissant croire que derrière chaque porte, une famille y vit. Tout y est, de la statue commémorative au commerces de rue, seuls manquent des habitants pour lui donner vie. C’est donc exactement ce que à quoi nous nous attèlerons.

Les énigmes également sont de grande qualité. Nécessitant observation et logique, chaque petit jeu est un régal à réaliser dans cette ambiance aux promesses festives. On y sent l’envie de faire honneur à cette tradition et on est emportés dans cette envie de bien le faire.

Notre game master intervient par des appels réguliers parfois pour des aides pertinentes, parfois juste pour discuter, ce qui rajoute une atmosphère bon enfant à l’ambiance générale. C’est très agréable.

Une fois encore, l’enseigne nous propose un genre d’épreuve finale portant notre attention à la déduction et aux détails. C’est long (interminable), précis (trop) et finalement pas spécialement ludique à faire. Comme dans le précédant opus, nous ferons de notre mieux.

Un Maire festif

Le maire – notre game master – revient en ville et festoie avec nous, fort de l’ambiance générée. Après quelques rires, une danse au son des maracas, le sourire de notre game master s’efface pour nous apprendre… notre échec. Face à notre incrédulité, il nous explique rapidement que nous avons manqué de rigueur sur un point ; l’élément manquant constituant notre erreur.

Alors oui, nous n’avons pas respecté à la lettre les nombreuses instructions orales mais je trouve la sentence dure, et surtout que nous ressortons avec ce sentiment d’injustice. Je trouve donc dans ce jeu la même gigantesque faille que lors de la pyramide de Keops. Bon, on accepte notre défaite, pas de souci, mais passons à autre chose rapidement.

Prochaine aventure : La chasse aux verres

Au final, un escape game qui tient largement ses promesses en terme d’immersion et de fun. Les énigmes sont dans le thèmes et très plaisantes à faire en général. Dommage que le tout soit gâché par un final aussi impitoyable.