La pyramide de Khéops

Par L'Orga

Attention les malédictions ne sont pas toujours imaginaires. Serez-vous à la hauteur ?

Le neveu analphabète

Changement de crémerie à Strasbourg. Après avoir quitté l’excellen DooZ, nous courons à l’aventure aux Secrets du sablier. Nous sommes correctement accueillis jusqu’à la salle d’attente où nous attendrons  – comme son nom l’indique – sans trop savoir qui, quoi, pourquoi et combien de temps.

Alors on attend.

Ça y est, notre game master se présente enfin en tant que tel. Après un bref échange, il enfile son rôle burlesque pour nous briefer. J’insiste un peu sur la partie burlesque qui rend son personnage vraiment ridicule. Il a même tendance dans un premier temps à nous mettre mal à l’aise…

On s’en balance un peu

Mais une fois dans la salle, ce personnage se révèle drôle et indispensable à la bonne ambiance locale. Face à notre tempérament un peu taquin, il ne se démontera pas et emmènera notre jeu dans une joute verbale des plus ludiques.

Les décors manquent également de relief au propre comme au figuré, tout étant totalement aseptisé pour garder une certaine jouabilité. À titre personnel, je trouve l’ensemble trop conventionnel et manquant d’une certaine prise de risque.

Malgré tout, côté logique, le reste du jeu sera en-deçà de cette atmosphère bon enfant. Les énigmes seront une succession de casse-têtes certes sur le thème égyptien mais sans grand intérêt. L’apothéose viendra de la dernière énigme qui se révélera être atroce dans sa conception, par contre la réalisation est surprenante et graphiquement appréciée. C’est dommage !

On l’a eu dans l’Anubis

C’est donc assez dépités que nous sortons de la salle, d’ailleurs, nous n’en ressortons pas puisque Anubis en a décidé autrement. Malgré tout, c’est le scepticisme qui l’emporte face au Dieu égyptien.

Nous reprenons nos places, attendant patiemment notre nouveau game master pour la suite.

Prochaine aventure : Parà baïlar la bamba !

Au final, un escape game qui n’offre pas une grande originalité dans le thème égyptien et ce malgré un twist de fin très complexe à appréhender et à réussir. Cependant le mastering sauve ce jeu grâce à un humour assez décapant.