Far West – L’héritage du vieux Jacob

Par L'Orga

Le vieux Jacob était un bon vieux roublard. Il paraît qu’il avait entassé une quantité de lingots d’or à faire pâlir une banque ! Vous venez tout juste d’apprendre sa mort et je pense qu’il ne vous reste plus beaucoup de temps avant que la nouvelle ne se propage et que tout le monde se rue dans son saloon.

La pelle de l’ouest

Encore une nouveau local d’escape game qui ouvre dans l’Essonne ? C’est une super nouvelle. Bon, habituellement je n’aime pas tester les scénarios qui ne sont pas rodés. Pourtant, cette fois, on a décidé de faire confiance à l’enseigne Just in time que nous avions déjà rencontrée à Sainte-Geneviève-des-Bois.

Le rendez-vous est pris en fin de matinée. Le temps que notre groupe se forme, nous faisons un rapide repérage dans la zone industrielle environnante. De retour sur la licence on découvre un local spacieux, à l’instar du premier Just in Time.

Une fois à l’intérieur nous sommes attendus et accueillis chaleureusement par pas moins de trois personnes. Nous aurons brièvement l’occasion de tester les jolis fauteuils que nous serons rapidement embarqués dans l’aventure qui nous attend.

Dans la famille Mineur : le grand-père — Pioche

C’est devant une porte joliment décorée à l’effigie du western que notre game master s’arrête. Il entreprend de nous narrer l’histoire du vieux Jacob. Nous découvrons ainsi la légende du trésor caché dans le saloon où le mineur a fini ses jours. Puis il nous récite les règles de sécurité d’usage. Une fois le briefing achevé, nous pénétrons dans l’antre de Jacob.

Cette salle a un effet « Waou » très impressionnant de prime abord. Il est très rare de voir une salle jouer sur la hauteur de plafond et cela procure toujours un effet des plus immersifs. L’habituelle fouille commence ainsi que le défi contre la montre.

Dans leur conception, les énigmes sont dans le thème. On évolue dans un univers et on raisonne avec des éléments qui y sont bien associés. Alors pour chipoter, quelques détails mériteraient par moment d’être moins anachroniques. Mais en dehors de cela, c’est un régal à jouer.

On reconnait la patte de la licence pour créer ce nouveau scénario, avec quelques ajouts judicieux par-ci par-là. Ici on met un cran au-dessus sur la progression dans l’histoire, des décors vraiment mieux travaillés ou des pièces cachées très bien cachées.

Jacob dit Namite.

Petite note sur notre game master, d’un premier abord trop professionnel en récitant son texte, il m’a ensuite grandement surpris en étant très juste dans ses interventions et dans son mastering tout au long du jeu.

Il était souvent présent sans être polluant, nous laissant chercher quand il fallait et nous félicitant quand l’un de nous faisait les bonnes manipulations. Du coup, il confirmait nos bonnes actions sans jamais nous y guider, ce qui était intelligent et rassurant à la fois (surtout dans du 2.0).

En sortant, nous allons avoir l’occasion de discuter avec le game master, le concepteur et le gérant de la licence. S’en suivra une longue conversation qui aura le mérite d’apprendre à nous connaître un peu plus, d’apporter quelques améliorations à l’escape game et qui nous mettra en retard pour notre barbecue :-).

Au final, un escape game presque totalement abouti dès son ouverture, ce qui est rare. Ici l’immersion est impressionnante et des énigmes classiques mais très ludiques. De quoi amuser les grands comme les petits dans cet univers très Lucky Luke.

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