L’ofrenda – El dia de los muertos

Par L'Orga

Enquêteurs du dimanche, mais enquêteurs tout de même, vous voilà, vous et vos amis, transportés en plein cœur du Mexique dans la vieille hacienda de la famille Rodriguez qui dissimule un lourd secret. Et les secrets, vous aimez ça ! Un des membres de la famille vous révèle que le portrait situé sur l’autel de leur chère défunte nana Catrina s’est volatilisé comme par magie du jour au lendemain. Depuis, une étrange aura semble peser sur le caveau familial…

La dernière volonté

Il y a plusieurs façons de parler des morts : la façon morbido-zombico-apocalyptique, et puis la manière un peu plus festive qui est représenté dans l’esprit commun par la fête mexicaine. L’ofrenda fait partie de cette seconde version.

Le thème devient récurent dans les dernières créations que nous avons pu tester : à Tours, à Strasbourg ou encore vers Nantes. Toutes ces versions s’affrontent sur le même terrain technologique, seules la narration et la réalisation peuvent les différencier. Voyons dans quelles festivités nous envoi la version de Lyon.

La dernière volonté

Après un début relativement classique au travers d’une ambiance festive mexicaine, nous progressons dans le milieu terrestre pour nous familiariser avec cette histoire de mort et d’amour. La partie mexicaine est bien réalisée, quelques bonnes idées d’énigmes qui se déjouent simplement ; un mise en jambe agréable mais… le meilleur reste à venir.

L’heure du pacte a sonné. C’est au milieu d’une ambiance beaucoup plus sérieuse et morbide que se signent les contrats les plus dangereux. Tentant l’impossible pour relier les âmes en peine : nous nous retrouverons dans le lieu le plus festif jamais rencontré. La mort est un état de fait, mais la vie est célébrée en ces lieux : promettant ainsi alcool, jeux et musique pour l’éternité !

À ce moment du jeu, la réalisation est juste parfaite ! L’ambiance est colorée, les énigmes ludiques et on déploie nos efforts avec la banane jusqu’aux oreilles en espérant presque que ce lieu existe pour que notre âme trouve joie et félicité après notre mort. Mais les enfers ne sont pas spécialement en accord avec la notion de bonheur : notre dernière épreuve, et pas des moindres, sera de ressortir d’ici dans un climax parfaitement orchestré.

La dernière création

Le bonheur d’en être sorti n’a d’équivalence  que celui d’avoir vécu ce jeu, d’avoir passé cette heure dans les sous-sol d’Imaginarium. Dans le petit coin dédié au briefing–debriefing,  beaucoup plus cosy et personnalisé que le sas d’accueil, nous immortaliserons notre session au son des maracas habillés de ponchos et coiffés de sombreros.

Prochaine aventure : Prison, vous avez dit prison

Au final, si on considère que célébrer la mort est un art, que réaliser un escape game revient à écrire une ode : alors nous venons de lire un des plus beaux messages d’adieu. Unis par l’amour face à la mort, nous avons été embrassés par ma magie des lieux. Cet escape game rend un hommage vibrant au thème de Noche de los Muertos ; un vrai coup de cœur.